D’où sortent ces potions éthérées, incisives, rétro-futuristes ? Auraient-elles été pensées par quelque savant azimuté à mille lunes de là ?

Nouvelle bibliothèque des odeurs, ÆTHER est une réaction chimique qui « allume » l’imaginaire et guérit les cœurs déçus par trop de conformisme enflaconné et par le tropisme réaliste de la parfumerie. Une pharmacopée contemporaine pour les âmes aventureuses en quête de surprise, d’éblouissement, tout autant que de création.

 

 

ÆTHER, c’est l’hommage du créateur aux molécules de synthèse et à la frénésie de la chimie. Kamikaze olfactif, la molécule élémentaire dynamite chacun des parfums de son abstraction singulière, sa belle étrangeté. Le nez, qui ne peut se raccrocher à aucun ingrédient connu, se laisse prendre par surprise et se soumet à l’émotion… pure. Celle de la découverte, du premier jour, de la première fois. Eh oui ! Si chaque molécule odorante a une odeur sui generis, bien malin qui pourrait dire ce que sent précisément l’aldéhyde C12 ou l’ISO E Super®… ?

 

Tantôt bulle scintillante et tantôt beauté fulgurante, la molécule — ce presque-rien dans l’infini — est sacrée jeune égérie de la collection. Chez ÆTHER, pas de fleur-spectacle ou d’envolée lyrique autour d’une matière première historiquement classique ; plutôt l’évocation d’une végétation métallique, de bois inconnus, de sons imperceptibles, d’instants à venir…Ces parfums d’une impériale fantaisie n’envient pas le sillage des autres, mais lui préfèrent un halo lumineux, un cerne magique, une aura d’humour et de mystère.